En action avec les personnes en précarité

Retrouvez dans ce document le projet associatif du Secours Catholique-Caritas France et les priorités du projet national de l'association adoptées pour les dix années à venir. Le projet associatif décrit les éléments fondamentaux et permanents du Secours Catholique-Caritas France (identité, vision de société, mission, valeurs, principes d’action). Le projet national 2016-2025 décrit les changements que le Secours Catholique - Caritas France veut accompagner prioritairement au cours des 10 prochaines années pour mettre en œuvre son projet associatif en France et dans le monde (changements visés dans la société, stratégie globale, changements internes).

Le contexte politique très dégradé de cette année 2024, avec une stigmatisation grandissante des plus vulnérables, a connu son apogée au moment de la dissolution de l’Assemblée nationale et de la campagne pour les législatives qui a suivi. Forts des travaux de notre Assemblée générale qui s’est tenue à Lourdes juste au lendemain de la dissolution, nous avons adressé un message à tous nos bénévoles et salariés, durement ébranlés par les événements eux aussi, et parfois divisés face à la posture à tenir. Nous avons été heureux et fiers de nous rappeler l’intention simple, inspirée de l’Évangile, qui fonde notre association depuis 1946 : apporter une aide, un soutien, « partout où le besoin s’en fera sentir, à l’exclusion de tout particularisme national ou confessionnel » (article 1 de nos statuts). C’est ce principe qui continue de nous guider, tous les jours, un peu partout en France et dans le monde. Dans nos accueils, nos boutiques solidaires, nos repas partagés, ce ne sont pas des statuts ou des nationalités que nous rencontrons, mais Sonia, Jean-Luc, Latifa et ses enfants… Nous échangeons avec eux autour d’un café, nous les accompagnons dans leurs démarches, quelles que soient leur histoire de vie, leur couleur de peau, leur religion, et qu’ils aient des papiers en règle ou pas. La dignité et le sort de chaque personne nous importent. Et ça fait toute la différence (...).