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Benoît Fouquet, en mécénat de compétences au Secours Catholique de Rennes
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Thème
Vie de l’association
Commune
Rennes

Un mécénat de compétence à la délégation d'Ille-et-Vilaine

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Agent de maîtrise à la Banque de France, Benoît Fouquet, 60 ans est arrivé au Secours Catholique en début d’année dans le cadre d'un mécénat de compétences. « Je suis toujours salarié de la Banque de France, j’ai été mis à disposition pour deux ans au Secours Catholique » explique-t-il. Sa mission principale consiste à cartographier les comptes bancaires du Secours Catholique d'Ille-et-Vilaine et de présenter les comptes existants afin de les rationnaliser.

« Chaque compte est ouvert par une équipe localement, il y en a vingt et un dans tout le département. L’objectif est de faciliter leur gestion et les contrôles par la comptable de l’association », avance Benoît.

Benoît est chargé de faire un état des lieux et des propositions, afin, à terme, de diminuer le nombre de comptes existants. « J’ai déjà contacté les délégations de la région du Grand Ouest pour échanger avec leurs comptables respectifs. La plupart ont déjà des comptes bancaires plus centralisés ».

Benoît Fouquet travaille à mi-temps à la délégation d'Ille-et-Vilaine, alternativement deux et trois jours par semaine. Outre cette mission principale, il est également intégré à l’équipe de Rennes, dite "Tout public", chargée d’accueillir les personnes démunies et d’évaluer la pertinence des demandes financières, au cas par cas. « Les dossiers transitent d’abord par les centres communaux d'action sociale (CCAS) de Rennes qui nous donnent des éléments d’appréciation pour prendre les décisions les plus objectives

Benoît reconnaît l’importance d’être au contact avec le public, en présentiel :

« On retrouve du sens. Avec la crise géopolitique actuelle, on peut s’attendre à un renchérissement du coût de la vie et à une augmentation des demandes d’aide, cela va forcément avoir un impact sur les publics du Secours Catholique

Dans le contexte actuel, Benoît Fouquet juge que le Secours Catholique qui a fêté récemment ses 70 ans trouve davantage sa raison d’être.

« L'histoire de chaque personne est différente. Nous sommes deux le vendredi pour les recevoir. On répond dans les meilleurs délais à leur demande d’aide d’urgence. Ce sont toujours des moments forts. »

La personne en mécènat de compétences reconnaît qu’il est essentiel d’œuvrer dans ce domaine de manière humble. Benoît Fouquet a déjà pris le rythme de sa mission : « La cartographie des comptes est  presque achevée. J’ai deux ans pour collaborer de la manière la plus efficace possible. Je trouve un vrai sens dans cette exigence de solidarité ».

 

 

Article rédigé par Jérôme Méar
 

Auteur et crédits
© Jérôme Méar