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Erika, volontaire internationale avec la DCC
Commune
Ille-et-Vilaine
Contenu national
Thème
Vie de l’association

Erika, volontaire internationale

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Texte

À la délégation d’Ille-et-Vilaine, Erika, 22 ans, étudiante en relations internationales, est arrivée le 5 septembre 2022 à Rennes pour un an de volontariat au sein du Secours Catholique. Je la retrouve dans son bureau et elle me parle d'elle.

Je suis originaire d’Ambato, « et pas en bateau !  s'amuse-t-elle à dire avec son bel accent hispanique. C’est la ville des fleurs, des fruits et du pain en Equateur"

Erika participe au programme français de volontariat international de réciprocité. Mis sur pied il y a quatre ans, ce partenariat avec la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC), permet aux associations qui le souhaitent d'accueillir les personnes désireuses de s’engager à l’étranger.  

Après avoir déposé son CV pour le programme, c’est l’association qui prend les rênes. Comme elle le rappelle,

« Ce n’est pas moi qui ai choisi le Secours Catholique, c’est lui qui m’a choisi ! Et voilà, je suis ici ! Je suis heureuse d’être à Rennes, bien que le soleil soit un peu timide et que l’hiver soit très froid ici. C’est une ville “spéciale”. Les gens sont sympathiques et engagés. » 

Les nombreuses manifestations de protestation en France ne lui ont pas échappé. Selon elle, c’est très intéressant de voir les moyens utilisés pour se faire entendre ici.

"Erika, volontaire internationale"

Déjà bénévole dans son pays natal, Erika est habitée par une empathie et une volonté d’aider sans borne. Cette mission solidaire en France lui offre l'opportunité d’avoir une vision différente sur le volontariat et les actions solidaires.

Ici, les missions d'Erika sont diverses et variées, autant de rôles dans lesquels elle se glisse pour se rendre utile et aider les autres.

 « Le matin, je suis à l'accueil de jour, ainsi qu'aux ateliers de convivialité à Villejean. Le lundi, je participe aux maraudes et le mardi au Foot Solidaire. Je profite bien de toutes les activités auxquelles je participe, c’est différent tous les jours. Je profite aussi de ma présence en France pour perfectionner mon français en suivant des cours ».

Étonnée par le nombre de bénévoles à Rennes, elle témoigne de la situation dans son pays marqué par un fort taux d’immigration et de pauvreté, mais où il y a très peu d’associations et d’outils pour gérer ces problèmes et aider les personnes dans des situations difficiles. « J’espère retourner dans mon pays et y changer les choses. »

Erika souhaite importer dans son pays natal l’expérience qu’elle vit au Secours Catholique. Et, pourquoi pas?, par la suite, s’en inspirer pour créer sa propre association en Équateur.

 

Article rédigé par Lana Le Meur